Selon un article d’un organe de presse en ligne de la capitale guinéenne, l’École Primaire publique de Coleah Lanseboundji située en face de la Direction Communale de l’Éducation de Matam se trouve de nos jours dans un état piteux. Des informations qui selon les acteurs de cet Établissement ne répondent pas aux faits constatés sur le terrain. Ce mercredi 21 décembre 2022, la cheffe section pédagogique à la DCE de Matam s’est exprimée sur le sujet. Selon Mme CAMARA Mariama CONDE, l’hygiène passe au premier plan à l’École primaire publique de Lanseboundji.
D’entrée en jeu, cette responsable de l’Éducation de la commune de Matam s’est dit très étonnée d’apprendre toutes ces informations fausses donnée par cet organe de presse autour de l’École primaire publique de Coleah Lanseboundji. Une École ou l’hygiène est de mise. « Ça nous surprend à plus d’un titre, ça nous surprend à tel point que les mots me manquent puisque cette école dont on parle, c’est l’école phare de notre commune. Nous même actuellement, nos bureaux sont à rénovation, la DCE est en rénovation nous avons élu domicile dans cette école et nous sommes là matin midi soir. Et, le premier travail pour nous est de contrôler l’hygiène comme s’est dit dans notre contrat de performance, l’hygiène passe au premier plan et le matin c’est ça qu’on vérifie avant de faire quoi que ce soit. Donc, si on nous dit que cette école est dans un état piteux, on ne comprend pas. Au pré rentré, c’est monsieur le directeur communal de l’éducation de Matam en personne, qui a loué un camion pour venir ramasser tout ce qu’il y’avait ici quand les arbres ont été élagués, c’est lui-même qui est venu ramasser tout ce qui est ici comme ordures mais puisque vous êtes là, vous avez les caméras aller sillonner du début jusqu’à la fin, l’intérieur comme l’extérieur, allez vérifier on ne comprend pas. On dit que les plafonds sont ceci sont cela dans cette école on n’a même pas de plafonds. C’est des bétons bien peints et tout, ça nous surprend, on ne comprend pas. » A précisé Madame CAMARA, Mariama CONDE
Poursuivant, cette responsable de l’Éducation a appelé l’auteur dudit article de faire preuve de professionnalisme dans le traitement et diffusion des images. Elle s’est posée la question de « qui peut nous en vouloir jusqu’à ce point ? Parce que même ce matin, le Directeur National de l’Éducation Civique a assisté à la montée des couleurs dans cette école, ça nous surprend. Nous demandons aux gens qui sont mal intentionnés vraiment avant de donner une nouvelle, il faut avoir la preuve, il ne faut pas pirater les images parce que quand vous venez vous constatez, vous dites ce qui réel, ça ne nous choque pas mais ce qui n’est réel nous choque à plus d’un titre. Lanseboundji, on ne peut même pas se permettre telle qu’il y’a de l’hygiène, pas plus qu’avant hier il y’avait un camion qui curait les toilettes, il n’y’a pas de portes cassées ici, il n’y’a pas de bancs cassés ici, il n’y’a pas d’ordures derrière. » Ajout-elle.
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