Un atelier est lance par le Secrétariat général à la Présidence chargé des services spéciaux et la lutte contre le crime organisé, il porte sur « Les systèmes de surveillance et d’information de drogue ». Appuyé par l’ONUDC, ledit atelier se tient à Conakry du 15 au 17 novembre 2022 . Au moins 20 personnes prennent part à cet atelier régional organisé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avec la collaboration de l’Institut Itinérant de Formation et de Prévention Intégrées Contre la Drogue et Autres Conduites Addictives.
Les autorités guinéennes en charge de la lutte contre la drogue, se réjouissent du choix porté sur le pays pour le déroulement de cet atelier. Dr Thierno BAH, DG de l’Institut Itinérant de Formation et de Prévention Intégrées Contre la Drogue et Autres Conduites Addictives, voit cela comme : « un pari réussi pour la Guinée », ajoutant que: « Les troubles liés à la consommation de substances et de drogues constituent un problème de santé publique, de développement et de sécurité dans les pays à revenus élevés et les pays à faibles revenus du monde entier. Des preuves scientifiques ont indiqué que ce sont des troubles cérébraux multifactoriels associés à des problèmes de santé, de pauvreté, de violence, de criminalité et d’exclusion sociale. La consommation de drogues continue de menacer gravement la santé publique et le développement social dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest ».
Plus loin, il a fait savoir que la cartographie des structures de prise en charge des usagers de drogues fait partie d’une liste de recommandations développées par l’ONUDC et l’OMS au niveau international pour la planification et le suivi des services et soins des usagers de drogues. « C’est un outil d’appui qui permet aux gouvernements des pays de recueillir des informations utiles auprès des prestataires de traitement sur les troubles liés à l’usage de drogues afin de mieux comprendre et planifier la capacité de traitement au niveau national », a-t-il ajouté.
Abdoul Malick KONE, Secrétaire général de la Présidence chargé des Services spéciaux de la lutte contre la drogue, le grand banditisme et le crime organisé, était aussi de la partie. il s’est montré satisfait de sa participation à l’atelier. En plus, il a laissé entendre que : « La drogue ne développe pas un pays. C’est un constat qui est réel, ce ne sont pas des suppositions. Alors le président accorde un grand prix à ça. Tous les effectifs de tous les services sont mobilisés. D’ailleurs c’est pourquoi nous avons organisé cet atelier qui va informer les gens, les sensibiliser pour qu’on puisse quand même éradiquer ce fléau qui a tant duré, qui a fait beaucoup de mal. Depuis le mois d’octobre il y a une dizaine de victimes admises dans les hôpitaux. Dans ce cadre, nous ne sommes pas satisfaits si on compare les mesures qu’il faut. Donc nous sommes à l’écoute de tout le monde. Nous avons des agents partout. Nous partons en guerre contre ces trafiquants de drogue particulièrement la couche. Pour la couche, on n’a pas besoin d’une grande consommation pour être un toxicoman. Parfois une seule prise peut être fatale. Les autres drogues, certains peuvent les consommer un moment, un temps. Mais la couche, la première fois peut être fatale ».
Anselme Semeon SANOU, Responsable de la section Santé de l’ONUDC pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, affirme que la consommation de drogues est un grand fléau de santé publique, avant de réitérer l’engagement de l’ONUDC à aider les pays présents à Conakry : « L’ONUDC est engagé à travailler avec les différents Etats dont le Burkina Faso, le Benin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo qui sont tous représentés ici aujourd’hui ».
La Guinée est devenue le trafic et la consommation de plusieurs sortes de drogues.
