Lors d’un entretien accordé à notre reporter, le chargé de communication du SLECG d’Aboubacar Soumah, a épinglé les directeurs préfectoraux et communaux de l’éducation de notre pays, qui auraient coopté ‘’par affinité’’ les correcteurs désignés pour les examens nationaux en cours en Guinée.
Mohamed Bangoura estime que le SLECG ne dispose pas d’informations prouvant que ces enseignants relèvent de leur centrale. « Pour l’heure, nous n’avons pas d’informations quant à savoir si les enseignants éliminés sont issus du SLECG. Mais, je crois qu’il est du ressort de la commission d’organisation des examens de les mettre à l’écart. Et si ce sont des enseignants du SLECG, nous ne ferons qu’encourager ce genre de mesure, parce que l’objectif c’est la qualification du système éducatif et la crédibilisation des examens nationaux », note Mohamed Bangoura.
Par ailleurs, le chargé de communication du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah, dénonce, dit-il, la corruption intervenue lors de la sélection des surveillants et des correcteurs engagés dans les examens nationaux. « Quand un correcteur n’est pas à la hauteur, il faut l’éliminer », suggère-t-il d’abord. Et d’ajouter : « Mais, il faut pointer un doigt accusateur sur les directeurs préfectoraux de l’éducation qui préfèrent coopter par affinité, par militantisme ou par copinage, mettre à la place de ceux-là qu’il faut, leurs protégés », dénonce Mohamed Bangoura.
Le syndicaliste n’en démord pas pour autant. « Un enseignant évoluant dans les classes de 7ème année, 8ème année qui n’a aucune maitrise du programme de la 10ème, ce monsieur est amené comme correcteur. Non seulement, il va ralentir le travail, mais aussi ne saura pas le barème de la notation », regrette le chargé de communication du SLECG d’Aboubacar Soumah.
SOW Telico pour universiteactu.com
