Au cours d’un point de presse tenu ce vendredi 1er mars, en marge d’une réunion au siège de l’USTG, le secrétaire général du SLECG n’a pas fait dans la dentelle. Il a dressé, de façon caustique, l’état des lieux de l’application de l’accord signé le 10 janvier dernier, entre l’USTG, le SLECG et le gouvernement guinéen.
Aboubacar Soumah a indiqué que : « Les 40%, aussi, qui concernent les retraités de 2017, qui devaient rentrer en possession de ce dû, depuis que les fonds ont été transférés dans les capitales régionales, à l’intérieur du pays, jusqu’à présent, la commission est encore à Conakry. Le budget n’est pas débloqué pour que cette commission puisse se rendre dans les régions… » Déplore-t-il. Pire, « depuis lundi, tous les enseignants concernés sont mobilisés dans les capitales régionales et attendent », morigène le leader su Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.
Face à ces « manquements », dit Aboubacar Soumah, le bureau exécutif du SLECG donne une semaine au gouvernement, à compter de ce 1er mars jusqu’au lundi prochain.
« Si toutefois, le protocole en ses différents points n’est pas respecté, le SLECG usera de tous les moyens légaux à sa disposition pour faire respecter ces différents points par le gouvernement », martèle Aboubacar Soumah.
SOW MÔ YAYE