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Labé : A 3 mois de l’année Scolaire, les Élèves boudent les cours

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A quelques mois de l’année Scolaire,  les Élèves sèchent les cours pour se donner rendez-vous dans les lieux de loisirs. Cet absentéisme marque plusieurs Établissements dans la commune urbaine de Labé .

Interrogé par nos confrères de Kalenews, sur ce sujet, Barratou BALDE du Complexe Scolaire Saint André estime :

« Ces élèves qui font ces pratiques se trompent eux-mêmes,  parce qu’on n’est qu’à la moitié maintenant, on n’est vers la fin. Les gens sont fatigués de l’année scolaire 9 mois. Il faut être courageux pour tenir l’école.  Ce n’est pas facile ».

Le Proviseur du Complexe Scolaire Saint André Maxim KOLIE s’est également prononcé sur la situation :

« Ce constat je ne pense pas si c’est pertinent chez nous puisque maintenant là on n’a pas dit à quelqu’un que les cours sont finis. Aujourd’hui par exemple on n’avait que quelques classes qui n’avaient cours jusqu’à 10 heures. Peut-être que c’est eux que vous avez trouvés derrière la cour. Nous sommes à la fin du 6 mois de l’année et l’année scolaire c’est 9 mois donc il nous reste encore 3 mois ».

Les responsables du Collège Konkola sont conscients de l’ampleur de la situation. Mamadou Mouctar BARRY , Directeur des Études apporte des précisions:

« Comme vous le constatez, il y a beaucoup d’élèves qui tournent autour de l’école. Ceci est indépendamment de notre volonté. Les 13 classes que nous avons ici font les cours. Les professeurs sont tous présents. Les enfants qui sont dehors quand on leur demande, ils nous disent qu’ils ne sont pas de l’école. Nous avons plus de milles élèves », déplore-il avant d’annoncer que des mesures sont en cours pour sanctionner les Élèves qui sèchent les cours :  

« On ne peut pas connaître tout le monde, mais pour finir avec ça nous avons pris la décision de répertorier tous les élèves qui sont irréguliers, qui logent derrière la cour, et de convoquer les parents pour les corriger.
Nous demandons aux parents d’élèves d’être en contact avec l’école. Nous seuls, pouvons rien. Si on conjugue les mêmes efforts, ça va marcher »,
a conclu le directeur des Études.