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UGLC Sonfonia/Manque de places dans les Salles de classes: le calvaire persiste

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Après le vol d’un coffre-fort et la grogne des Enseignants Chercheurs, l’Université Général Lansana CONTE  de Sonfonia fait parler d’elle à nouveau. Cette fois il s’agit du manque criard de places dans les salles de classe. Un état de fait qui persiste depuis trois ans. De nombreux Étudiants suivent les cours débout depuis les entrées de leurs salles de classes respectives.

Quelques Étudiants ont été interrogés chez nos confrères de fatalainfos.com. Une occasion qu’ils ont mis à profit pour parler de leur clavaire.

« On est bourré dans les salles de classes. Par exemple tu peux trouver dans un amphi entre 500 et 600 étudiants qui s’assoient à quatre ou cinq par banc et parfois il y a certains qui restent dehors pour manque de places. Ceux-ci attendent parfois que quelqu’un sorte pour un quelconque besoin pour aller occuper sa place. Et là, je trouve ça très très bizarre parce que c’est un manque de responsabilité de la par du gouvernement »,dit Amadou BARRY, Étudiant en licence 1.

« Dans ces conditions, certains vont toujours essayer de déconcentrer les autres parce que si vous constatez il n’y a pas de micros dans ces salles. Et ceux qui sont au fond ne comprendront pas le professeur qui est là. Et forcément, ils vont murmurer », poursuit-il.

Même son de cloche chez Mamadou Bhoye BAH, également Étudiant. « L’année dernière, on était divisé et on comprenait mieux les cours. Mais cette année, ils nous ont tous réunis dans une même salle. Je prends par exemple, le jeudi dernier, pendant que notre prof était en pleine explication, un autre groupe d’étudiants de banque et finance est rentré dans notre amphi. Ils ont déposé leurs sacs sur les nôtres et si tu retardes, ils s’assoient sur ton pied »,révèle-t-il.

« C’es une réalité qu’il ne faut pas nier », admet Alhassane Bodjé BARRY, syndicat des Enseignants.

 « Et nous, notre rôle c’est d’attirer l’attention des autorités. Et l’autorité est bel et bien au courant de cela. Mais de l’autre côté, il y a quelque chose qu’il ne faut pas ignorer parce que cette année, l’Etat a envoyé pas moins de 10 milles nouveaux étudiants. En plus, ceux qui étaient là, étaient dans les 20 milles », ajoute-t-il. Il conclut en ces termes: « entre autres dispositions, c’est la multiplication des groupes pédagogiques, c’est-à-dire si dans une classe, on affecte 200 étudiants selon la capacité de la salle et qu’on se retrouve avec 300, automatiquement le groupe sera éclaté en deux, deuxièmement le rectorat a commandé plus de 300 tables- bancs qui vont rallier la semaine prochaine. Dans le campus il y a d’autres même qui sont déjà là. Ces 300 tables bancs seront répartis où il y a manque.  Ça va désengorger au fur et à mesure les effectifs ».