Des salles de cours remplies à ras-bord, voir même des Étudiants qui restent dehors, c’est la situation que connaît l’Université de Général Lanssana CONTE (UGLC) de Sonfonia.
À chaque rentrée, c’est la même chose : les salles de cours et les amphithéâtres de cette Université sont toujours remplies avant 7h00mn et de ce fait les Etudiants doivent suivre les cours dans des conditions inacceptables.
Cette rentrée 2021 devrait être encore plus difficile que les précédentes. Donc le mieux serait d’attirer l’attention des autorités, des gens sur ce problème qui rend difficile les suivis des cours dans cette Université. Il faut voir le nombre d’Étudiants arrêté et le nombre d’Étudiants dehors, la plupart perdent au moins ⅓ à ⅔ des cours dans les trois (3) jours qu’ils ont dans la semaine. Imaginez cela dans un mois.
Est-ce que vous pouvez dire que ces Etudiants apprennent alors bien ?
Non pas vraiment car ils sont soit dehors ou à la maison, histoire d’éviter de passer la journée arrêté.
Est-ce qu’ils seront contents d’avoir réussir le bac?
Je ne pense pas, vue que leurs rêves sont entrains de s’effondre avec le manque de suivi des cours et plus non satisfaction des envies.
Sans oublier que c’est pas tout le monde qui est capable de comprendre seul les cours avec les supports des cours ou en étant dehors. Certains ne se mettent même plus à jours après avoir raté un cours car ils trouvent cela ennuyant vue que c’est devenu une routine pour eux.
Cependant, il se peut que l’État soit au courant de cette situation difficile et qu’il ne compte pas réagir à temps, cependant cette situation est un problème urgent qu’il faut résoudre une bonne fois pour toute. Si nous ne faisons pas tout pour résoudre ce problème, eh bien je doute fort que ça va pas tarder à se compliquer. Or trop c’est trop. Vous avez arrêté d’orienter les bacheliers dans les Universités privées, oui mais il fallait prévoir une telle situation.
Solutions :
Je propose donc trois (3) solutions:
•La première : c’est de créer des salles de classe ou augmenter le nombre de classes. En quoi faisant, en rénovant les anciens bâtiments ou tout simplement en construire des nouveaux. Et j’avoue que c’est la solution la plus complexe et plus longue mais elle reste la meilleure solution. Avoir des amphithéâtres en quantités peuvent résoudre ce problème en un clin d’œil. Ou tout simplement, limiter les orientations une fois que le nombre de places indiquées sera atteint.
•La deuxième : c’est d’éclater chaque classe en deux salle pédagogique afin de permettre à chaque étudiant (e) de suivre les cours confortablement car l’ergonomie compte beaucoup dans l’apprentissage. Il faut un réconfort pour apprendre mieux. Cela peut également permettre aux étudiants (es) de ne pas quitter chez eux sans manger, de ne pas venir en étant stressés, de ne pas se faire des soucis par rapport aux problèmes de places. Bien sûr que cela va considérablement augmenter sur les emplois mais il le faut.
•La troisième : Promotion du numérique
Ces moyens doivent être pérennisés pour au moins trois ans, donc il faut envisager cela en travaillant et en assurant à travers la modernisation des « façons d’apprendre », pour en finir avec les amphithéâtres bondés, en promouvant notamment le numérique qui permet d’apprendre en partie à distance. Cela passe aussi par une refonte de l’immobilier pour accueillir plus d’étudiants et dans de meilleures conditions.
Enfin, il faut renforcer les efforts sur l’orientation pour éviter les inscriptions de dernière minute faute d’obtenir la formation de ses rêves.
Par DIABATE Alassane (Pythagore le Biochimiste scientifique), Enseignant à l’Université Gamal Abdel Nasser
Tel : +224 628547978/ 666 06 71 85
