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MENA: « Il serait préférable que les cours débutent désormais en septembre et éliminer les congés », préconise Makalo KOITA

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A quelques semaines de l’ouverture prochaine des classes, les préparatifs vont bon train dans les établissements d’Enseignement de la capitale. Les encadreurs y vont avec beaucoup de précautions, surtout avec les résultats jugés catastrophiques de la dernière session scolaire. Au Groupe scolaire Emmaüs, à petit Simbaya, dans la commune de Ratoma l’on note une année scolaire particulièrement difficile et propose des pistes de solutions.

Dans son propos, Mamadou Boye CAMARA, proviseur du groupe scolaire Emmaüs est revenu sur l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur le cursus scolaire. « La maladie qui est venue a complètement bouleversé le calendrier scolaire, parce qu’on a pu faire les cours jusqu’au mois de mars. On a été obligé d’arrêter le 19 mars 2020, c’est-à-dire à l’approche pratiquement de la fin du deuxième trimestre; ce qui a fortement impacté le travail qui se faisait sur le terrain », a-t-il détaillé.

Poursuivant, il explique que les crises sociales ne leurs ont pas beaucoup impacté. « Il faut le dire oui parce que nous sommes une école privée et dans les écoles privées souvent les mouvements des grèves et de syndicats ne sont pas suivis, sauf si les enfants du public viennent nous perturber. Par la grâce de Dieu ça n’a pas été le cas cette année », a-t-il ajouté.

Toutefois, Makalo KOITA, professeur de géographie estime que les répercussions des grèves enregistrées ces 5 dernières années dans le secteur éducatif sont palpables.  » Nous sommes restés cinq à six mois à la maison et vu le niveau d’Étude des enfants en temps normal, les enfants ont du mal à apprendre et imaginez qu’un enfant ainsi avec ce type de congé (vraiment son retour créera beaucoup de problèmes ). Et  nous avons vu les répercussions au niveau des résultats de cette année même si on le dit mitigé, mais moi je le dis catastrophique vu le déroulement des examens cette année là avec toutes les technologies dans les différentes salles d’examens », a-t-il dénoncé.

En soit, Mariame Silla CAMARA, bachelière témoigne. « Dans mon centre, le complexe scolaire Lambagniy tout était dans les normes, il y avait une rigueur absolue, mais au niveau national cela n’a pas été satisfaisant car les méritants seront victimes des manigances des paresseux dû à la  complicités de certains. Par rapport aux programmes, les premiers chapitres ont très bien été dispensés mais les derniers il y avait une précipitation pour l’achèvement du reste du programme car le BAC approchait et la COVID-19 avait eu un impact important dans l’évolution du programme », a-t-elle souligné.

Et pour l’enseignant Makalo Koïta de préconiser. « Il va falloir que l’Etat essaie de réduire surtout les vacances. Trois mois de vacances est pratiquement trop pour un enfant qui a au préalable du mal à apprendre les cours. Il serait préférable que les cours débutent désormais en septembre et éliminer les congés pas importants qui ne peuvent en aucun cas impacter l’amélioration du  déroulement des cours. Faire en sorte que les enseignants qui seront en situation de classe puissent dispenser les cours dans les règles de l’art, souvent nous recevons des inspecteurs qui cherchent à savoir si les programmes sont  achevés « oui ou non’, mais qu’ils n’oublient pas à savoir  est-ce que les élèves ont assimilé les programmes ou pas aussi », a-t-il évoqué.

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