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Reprise des négociations: le SLECG rejette les préalables du gouvernement

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Deux mois après le bras de fer entre les deux principaux protagonistes de la crise des enseignants, l’issue peine encore à être trouvée entre le Premier ministre, Ibrahima KassoryFofana  et le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah.

Ce dernier vient de rejeter ce jeudi 06 décembre 2018, les préalables demandés par le Premier ministre, pour la reprise des négociations.

Toujours fidèle à sa ligne, Aboubacar Soumah à tout simplement déclaré inacceptables les demandes formulées par la primature, le 04 décembre dernier, en réponse au courrier de l’USTG version Abdoulaye SOW, demandant la réouverture des négociations.

Ces préalables qui se traduisent par  » la suspension de la grève et l’ouverture des négociations avec les autres structures syndicales de l’éducation » serait pour la première personnalité du SLECG, une simple confusion que le gouvernement veut créer.

» Un syndicaliste ne peut pas suspendre sa grève pour aller aux négociations. C’est le SLECG qui a signé le protocole d’accord du 13 mars 2018.C’est nous qui avions engagé la grève de novembre 2017, celle de février 2018 et celle-ci. Si ce n’est encore de la confusion, comment le gouvernement peut encore faire allusion à la participation aux négociations, de ces syndicats que eux même ils ont créé, qui ne représentent rien sur le terrain.

J’ai dit il  y a très longtemps qu’il n’y a plus d’inter-syndicat de l’éducation .C’est le SLECG qui mène le combat au nom de tous les enseignants. Donc c’est lui seul qui va discuter avec le gouvernement.

Que cela soit claire et entendu par la partie gouvernementale » a-t-il donné comme élément de réponse au Premier ministre, devant une foule d’enseignantes, en assemblée extraordinaire.

Dans un discours remontant, Aboubacar Soumah a encouragé sa corporation à tenir bon: » Nous avons tenu pendant deux mois, tenons bon. Nous sommes à quelques microns de notre victoire.

Il faudrait qu’on démontre à la face du monde que cette fois-ci nous sommes déterminés à jamais, pour que nous sortions de cette souffrance dans laquelle nous vivons.

Acceptons le gèle des salaires, même si c’est toute l’année. Tenons bon! Résistons aux intimidations » les a t’il lancé en signe de stimulation.

Il promet enfin le paiement des salaires gelés,  » le jour où le protocole d’accord sera signé.

SOW MO YAYE pour universiteactu.com