Depuis plusieurs semaines le torchon brûle entre Abdoulaye sow secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée ( USTG) et Aboubacar SOUMAH secrétaire général des enseignants et chercheurs de Guinée( SLECG). Lors de son intervention sur l’émission » les grandes gueules » de le week-end dernier. Abdoulaye SOW a réfuté en bloc et en détail les accusations qui ont été portées contre sa structure.
Au cours cette intervention Abdoulaye SOW a qualifié Aboubacar SOUMAH d’ être atteint de GREVI 19. Pour sa part, le camarade SOUMAH est envoûté par la grève au détriment du dialogue.
Joint par notre rédaction, le syndicaliste Adoul Gadiri DIALLO Chargé de négociations au sein de l’USTG est revenu sur le différend qui oppose sa structure au SLECG.
Merci de l’opportunité que vous donnez pour m’exprimer sur ce sujet qui fait débat dans notre pays. Avant tout d’abord, je voudrais dire qu’il ny’a pas deux versions au sein de l’USTG. Il y’a qu’une seule USTG et cela est un secret de polichinelle.
Elle est dirigé par le Secrétaire général Abdoulaye SOW. Nous avons été profondément surpris du courrier adressé par le ecrétaire général du SLECG à l’USTG dans le quel est mentionné la suspension des activités du SLECG au sein de l’USTG. Nous avons été surpris et choqué par cette décision, mais nous avons encaissé le coup.
Le Général SOUMAH reproche à la centrale à la quelle il appartenait la non assistance de l’USTG au SLECG pendant la grève des Enseignants.
Rien que par ce problème, depuis notre congrès au palais du peuple l’USTG n’a fait que géré les problèmes du SLECG. Les problèmes du SLECG sont nos problèmes parce que nous évoluons ensemble sur le terrain.
Par ailleurs, Nous avons contribuer également à l’obtention des 40% à travers le protocole d’accord signé avec le gouvernement. À l’époque , nous étions au sein de la FESABAG et nous avions activement contribuer pour l’obtention de ce accord.
Nous en sommes fiers des actions salvatrices apprêment récolter sur le terrain. En 2012 nous sommes battus pour l’obtention du protocole d’accord autour des 8 millions.
Je vous renvoie au protocole d’accord qui en fait foi. Ça ne sert à rien d’aller à rend dispersé dans le combat syndical. Autant on peut discuter à l’interne pour trouver une solution à nos problèmes. Quand il y’a un problème au sein de l’USTG, nous nous retrouvons ensembles pour discuter et trouver une solution.
Poursuivant, Le chargé de négociation de l’USTG a reconnu que le monde syndical est fortement émietté. Dans notre pays tout le monde est divisé y compris les structures sociales . Cela est malheureux pour notre pays. Le syndicat défend les travailleurs et le travail. C’est un contrepoids parfait à toute les situations. À mon avis , le Général Soumah ne doit pas laisser le SLECG dans une situation catastrophique avant 2021. La vie est une roue qui tourne de façon ininterrompue. Qu’on le veuille ou non, une nouvelle génération viendra après.
Le SLECG sans l’USTG est comme une maison sans toiture et l’USTG sans le SLECG est comme une brique qu’on retire sur une maison. Nous n’avons pas une poubelle où jeter un syndicaliste. Nous sommes ensembles et nous leurs demandons de revenir à la maison. L’USTG est notre maison commune et nous en sommes fiers.
Je demande à Abdoulaye BARRY de la FESATEL et au Général Aboubacar SOUMAH de revenir au sein de l’USTG pour qu’ensemble le Syndicat parle d’une même voix. Nos portes sont grandement ouvertes. Conclut t-il
A Oury BARRY,pour universiteactu.com