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Coronavirus : report de l’ouverture des classes en Guinée, quelles conséquences pour les candidats aux différents examens nationaux ?

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Le ministère de l’Enseignement national reporte l’ouverture des classes jusqu’à nouvel ordre, aucune date n’est fixée, aucune solution de secours n’est envisagée non plus  pour les classes d’examens en ce qui concerne la préparation des candidats lors des prochains examens à venir, des élèves et encadreurs sont sans solutions.

Cours fermées, Classes désertes, telle est l’image dans des écoles privées comme publiques de la capitale guinéenne, les élèves et encadreurs ne vont pas à l’école dans le souci de respecter la décision du gouvernement de fermer les classes jusqu’à nouvel ordre, une décision qui ne reste pas sans conséquence pour les élèves des classes d’examens « l’impact de ce report des cours sur nous est vraiment énorme, nous allons désapprendre, malgré on a pas fait assez de cours cette année, mais le peu qu’on appris, je pense qu’avec ce report dû à ce problème sanitaire, cela va encore aggraver la situation ». S’inquiète Soryba BANGOURA élève de la terminale Sciences Sociales rencontré dans sa chambre en pleine révision question de maintenir son niveau.

Malgré des mesures sanitaires prises dans plusieurs établissements scolaires, le gouvernement a quand même publié le communiqué dans lequel il annonce le report de l’ouverture des classes qui étaient fermées à cause du double scrutin du 22 mars 2020, cette fois pour cause dit-on de la pandémie du COVID 19 qui a fait plus 20 000 décès et plus de 400 000 contaminés à travers le monde.

Une décision surprenante ?

Si certains semblent surpris de cette décision de prolonger la reprise des classes, d’autre ne le sont pas, mais par contre ils s’inquiètent de la date d’ouverture des classes, puis que l’Etat a parlé de ‘’nouvel ordre’’ pour l’ouverture des classes, c’est cas du censeur du Groupe Scolaire DEN2, Gassime CAMARA «, je m’y attendais car on voyait les pays environnants (Italie, France et surtout au Sénégal) tous ceux-ci ont fermé leurs frontières et  ont ralenti leurs activité, donc pour le cas guinéen je m’attendais mais repousser aussi l’ouverture des classes jusqu’à nouvel ordre, je ne sais pas quand t’est ce ça va s’ouvrir, c’est là mon inquiétude, en réalité on a pas fait trois mois d’emblée de cours, surtout si nous prenons l’axe, on a pas trois mois d’emblée dans l’étude et dans ce cas nous avons des candidats dans les différentes classes d’examens, la 6ème, 10ème et terminales, et pour cela la question que je me pose, est ce que cela va dans leur intérêt ?  Serte peut être oui pour la maladie mais ça les défavorise pas au niveau de l’examen, parce que vous n’êtes pas sans savoir que si l’Etat repousse l’ouverture, ils vont nous surprendre pour la date des examens et l’Etat ne va pas demander est ce que les programmes sont achevés ou pas ? ».

La question qui se pose sur ce report n’est pas seulement quand est ce que les autorités de éducation guinéennes, mais c’est comment les candidats aux différents examens nationaux vont affronter ces examens vu qu’il y a pas eu de bons cours dans la plupart des écoles du pays pour plusieurs facteurs. « Si l’Etat repousse l’ouverture, ils vont nous surprendre pour la date des examens et l’Etat ne va pas demander est ce que les programmes sont achevés ou pas ? Donc on a vraiment des soucis, comment faire face ? Si ils allaient nous donner une opportunité au moins pour les classes d’examen, on allait les mettre en catégorie, les programmer, même si ce pas l’effectif exact, mais on essaye de les mettre en quatre ou cinq groupes pédagogiques, pour ne pas qu’ils restent tous ce temps-là à la maison, parce que je vous assure au niveau de la commune de Ratoma ça pas étudié surtout sur l’axe Hamdalaye – Cimenterie ça pas étudié. Donc dans ce sens les parents d’élèves ont payé la scolarité, et puis l’étude n’est pas là tout ça là nous inquiète. » M. CAMARA

Après cette décision de repousser la reprise des cours, les écoles de la capitale Conakry ont toutes pris des dispositions sanitaires à savoir : le lavage obligatoire des mains, la prise de la température des élèves et enseignants… puis ce que personne n’est épargné. Reste à savoir si l’interdiction de regroupement de personnes de plus de cent (100) individus et les contact physique demandé  l’OMS dans tous les pays du monde pourrait être respecter dans les écoles surtout celles publiques qui comptent assez d’élèves dans les différentes classes et qui s’asseyent à trois voire quatre par table-bancs.

I Sory SOUMAH, pour universiteactu.com

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