Home College Difficultés liées au paiement des primes d’incitation : le SNE accuse le...

Difficultés liées au paiement des primes d’incitation : le SNE accuse le SLECG d’Aboubacar SOUMAH (Copie)

679
0
SHARE
Michel Pepe BALAMOU,Secrétaire Général de SNE

Dans une déclaration rendue publique cette semaine, le SNE a justifié les difficultés rencontrées lors du payement des primes d’incitation des enseignants en situation de classe, par le mauvais travail effectué par le SLECG d’Aboubacar SOUMAH pendant les opérations de recensement du personnel enseignant.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du SNE :

Déclaration importante du SNE

Les difficultés rencontrées par les équipes de paie des primes d’incitation sur le terrain est le fruit du mauvais travail effectué par les agents recenseurs du SLECG d’Aboubacar Soumah qui, il faut le reconnaître, ont classé certains enseignants en situation de classe dans la catégorie des cas d’abandon et d’invalide. Des chefs d’établissement en situation de classe, recensés tout court comme simple chef d’établissement.  Et surtout des enseignants qui travaillent dans les sociétés minières, les banques et certaines institutions internationales ont été aussi recensés en qualité d’enseignants en situation de classe moyennant des billets de banque. Peut-on payer à ces gens-là les primes d’incitation alors qu’ils ne sont même pas en situation de classe ?



Il revient au secrétaire général du SLECG 2017 d’opter pour le silence que de se morfondre dans les allégations mensongères à l’allure d’un homme en perte de vitesse.  À un certain âge, on doit être plus proche de la Mecque que du mensonge.  Il avait dit que les primes sont trimestrielles et que les 450 mille de la zone spéciale de Conakry allaient être payées à hauteur de 150 mille par mois. Étant donné que les enseignants ont perçu 450 mille au compte du mois de janvier et vont bientôt percevoir la même somme pour le mois de février.  L’autre gros poisson du mois de mars  de l’homme , c’est  le fait de faire croire à  l’opinion publique  que les payeurs défalquent 300 mille fg sur les primes des enseignants des districts et villages et 150 mille sur celles des enseignants des chefs-lieux de préfecture  alors qu’au moment du recensement,  certains enseignants  étaient dans un district  alors que pendant la paie, le constat a révélé  qu’il  est affecté  dans une Sous-préfecture où dans une préfecture. Doit-il bénéficier de la prime d’incitation du village alors qu’il sert maintenant dans un chef-lieu de préfecture ?  Ce qu’il faut ajouter c’est le témoignage  de certains  enseignants qui ont reconnu avoir fait des gestes  volontaires à  leurs chefs d’établissement  qui ne sont pas bénéficiaires de cette prime.



Dans certains cas, il y a  eu des erreurs  sur  la cartographie de certains établissements  qui se trouvent dans un district alors que les enseignants de ces localités ont été payés pour le compte de la Sous-préfecture.   Ce sont les cas de la sous-préfecture de Batè Nafadji dans la préfecture de Kankan où les districts de fodékariah, bankalan, soumankoï  ont été  considérés  comme des sous-préfectures  du fait de l’amateurisme  des agents recenseurs  du SLECG 2017.Tous seront rétablis dans leur droit pendant la paie de la prime d’incitation du mois de février.



 Enfin, inviter les élèves et parents d’élèves  à  descendre dans la rue est un aveu d’impuissance  dans une lutte qui est déjà perdue d’avance et nous les invitons à  rejoindre les rangs de l’intersyndicale  de l’éducation pour que mains dans les mains nous puissions défendre valablement  les enseignants de Guinée.  La seconde étape portera bientôt sur la revalorisation des primes en lien avec l’article 100 du statut particulier  de l’éducation  et le recrutement  des enseignants  volontaires.



Vive l’unité syndicale!

Unis, nous vaincrons !

Le SNE.