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Elhadj Diouma BAH sur l’orientation des bacheliers : « Ce que je déplore…»

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Le Fondateur des écoles Bah-Kane et de l’Institut Universitaire des Hautes Etudes de Guinée (IUHEG), déplore la politique de l’Etat dans l’orientation des bacheliers.

Depuis trois ans le Ministère Guinéen de l’Enseignement Supérieur n’oriente plus les bacheliers dans les Universités Privées. Cette décision Gouvernementale laisse un gout amer chez les Entrepreneurs privés.

« Ce que je déplore dans cette décision, c’est le fait que l’Etat prenne l’ensemble des bacheliers pour les orienter. Du coup il ne nous laisse pas la possibilité, il ne nous laisse pas un visuel », nous confie le Fondateur de l’IUHEG, même s’il reconnait que « l’Etat n’est pas obligé forcement à envoyer les Etudiants dans le privé ».

« Cependant l’Etat a obligation de prendre les effectifs qu’il peut encadrer dans les Universités Publics, selon les mérites et les choix des enfants. Si un enfant par exemple qui a fait mathématique voudrait faire génie civile et qu’il ait la moyenne requise pour le faire, si la capacité d’encadrement de l’Etat c’est 20 Etudiants, on prend les 20 premiers qui ont choisi cette option et qui  sont dans les conditions. Le reste de l’effectif qui est là, ils vont essayer comme on le dit en Québécois de magasiner pour voir les Universités privés qui sont sur place qui offre le même programme d’enseignement c’est comme ça dans tous les pays du monde. L’Etat prend ce qu’il peut encadrer, il y a un vivier qui reste et c’est dans ce vivier là que le privé recrute. Mais si vous prenez tous les admis vous les répartissez nonobstant leurs demandes d’orientation vous les envoyer à élevage ceux qui voulaient faire médecine, vous envoyez en science de l’environnement quelqu’un qui voulais faire géo-mine et vous vous chambouler tout, juste parce que vous ne voulez pas que les gens s’orientent dans le privé, c’est regrettable. C’est ce qui est à condamner », explique Elhadj Diouma BAH, avant d’ajouter : « Regarder dans l’enseignement général, l’Etat ne subventionne pas, les parents payent. Chacun souhaiterait offrir son enfant un enseignement de qualité ».

Elhadj Diouma BAH, Fondateur IUHEG et les Ecoles Bah Kane

Parlant du système éducatif Guinéen, le Fondateur des écoles Bah-Kane, note une avancée dans les privés. « L’enseignement Public vous savez le gouvernement à beaucoup de difficulté de trouver des infrastructures pour satisfaire à la demande censée croissante. Mais des efforts considérables ont été quand même il faut le reconnaître réaliser depuis 1984. Les privés sont venus épauler l’Etat dans cet effort pour réaliser dans des zones qui ne sont pas encore pourvues d’infrastructure publique d’écoles. Et je pense que l’ensemble de ces écoles aujourd’hui travaillent à l’image de l’international pour non seulement avoir des infrastructures des équipements mais aussi un personnel qualifié pour asseoir une éducation réaliste, solide en faveurs de nos enfants », souligne-t-il, tout en indiquant qu’aujourd’hui la Guinée peut s’estimer très heureuse. « Les enfants de notre pays sont très heureux parce qu’ici et là jaillis de très bonnes écoles et je pense que la formation qui est dispensée à ce niveau aussi elle est de qualité. En tout cas, nos enfants quand ils sont en compétition, on se sent vraiment à l’aise. Même nos étudiants qui étaient là qui sont maintenant en France et partout dans le monde il m’arrive de les rencontrer lors de mes déplacements, ils se disent qu’ils se sentent vraiment bien », rapporte M. BAH.

Entretien réalisé par SOW Telico et Sadjo Diallo

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