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Échecs aux examens nationaux :«…car l’échec en soi n’est pas une fatalité » dixit Mory Sangare

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Les résultats du baccalauréat session 2019, ont été rendus publics lundi 06 août, par le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Sur 90 050 candidats ayant composé dont 33 384 filles, 21 959 ont obtenu la moyenne dont 6 849 filles. Soit un taux de réussite de 24,38%. Des résultats jugés catastrophiques par certains observateurs.

Dans une déclaration, à la veille de la publication des résultats, le ministre Mory Sangaré s’est tout d’abord réjoui de l’achèvement des programmes d’apprentissage malgré les différentes grèves qui ont émaillé le secteur.

“Malgré, une année scolaire perturbée par la grève des enseignants, les programmes d’enseignement ont été conduits à termes, grâce à l’engagement de tous les acteurs du système éducatif, les encadreurs, les enseignants, les parents d’élèves et élèves que nous nous devons de remercier encore une fois”, a indiqué le ministre Sangaré.

Cette année, les résultats des différents examens nationaux ont été un véritable échec : 44,46% à l’entrée en 7ème année, 44,11% au BEPC et 24, 38% au baccalauréat. Pour le patron du département de l’éducation nationale, ces résultats doivent interpeller tous les acteurs du système.

“Les résultats qui vous sont présentés traduisent les réalités de notre système éducatif qui nous interpellent tous, autorités éducatives à tous les niveaux, enseignants, élèves, parents d’élèves,syndicats de l’éducation”, estiment Mory Sangaré.

Aux candidats qui n’ont pas obtenu la moyenne, le ministre demande de redoubler d’efforts.

“Comme vous le savez, les examens nationaux à l’image des évaluations des classes intermédiaires, sont un moyen pour le département et ses partenaires de s’assurer du niveau d’acquisition des savoirs enseignés tout au long de l’année scolaire. C’est pourquoi, ne peuvent être admis que ceux qui répondent aux compétences visées en fin de cycle . Toute fois, ceux qui sont non admis, n’ont rien à démériter et devront dès maintenant se remettre au travail, car l’échec en soi n’est pas une fatalité”, a-t-il conseillé.

Konaté