Après trois jours d’échanges, l’atelier préparatoire des Examens Nationaux session 2022 a pris fin, ce samedi 14 mai, à l’INRAP à Conakry. Pendant ces 72heures, les nouvelles mesures prises par le ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation ont été vulgarisées auprès des acteurs venus de toutes les régions du pays.
Lisez ci-dessous les réactions de quelques participants…
Julien BONGOUNO, SG MEPUA : « Nous organisons cet atelier pour
harmoniser les pratiques sur toute l’étendue du territoire pour que
tous les acteurs aient la même information, aient le même degré
d’exigence pour organiser les examens nationaux. Pour l’instant il n’y
a aucune fausse note. Les structures déconcentrées répondent présents dans ce processus de renouveau de nos examens nationaux. Donc elles sont impliquées. La preuve est que nous avons 100% de présence ici à l’atelier préparatoire. Je suis sûr tout le monde sera au même niveau d’information, sera outillé pour que les examens se passent dans les bonnes conditions. Aujourd’hui vous avez la directrice des écoles privées qui est là qui va participer à cette préparation. Vous avez un représentant des fondateurs des écoles privées. Vous avez aussi un représentant des promoteurs des écoles privées. Les trois sont invités à prendre part à cet atelier préparatoire pour qu’eux aussi soient au même niveau d’information pour que les exigences que le ministère est entrain de prôner soient prises en compte au niveau des établissements privés ».
kandet Ousmane CAMARA, Directeur national adjoint de l’Enseignement
Fondamental : « Nous sommes satisfaits parce que l’ensemble des cadres conviés à cette rencontre ont fait le déplacement et sont prêts à
s’investir réellement dans le processus de préparation des examens
nationaux pour des résultats crédibles et acceptés de tous. Le mérite
en avant. Toute forme de fraude et élément de fraude sont exemptés.
Les contrevenants seront punis à la hauteur de leur forfaiture.
Nos attentes, c’est voir l’effort des enfants. C’est-à-dire la valeur du mérite devant. Pas de sentiment, pas de complaisance. La question
de l’égalité de chance doit être le dénominateur commun. Les forts
font l’effort. Les pratiques d’hier sont en train d’être dans le passé».
Mme Arabé CONDE, DPE de Fria : « J’ai un sentiment de joie par rapport
à cet atelier préparatoire. Parce que cette année il y a beaucoup
d’innovations liées aux examens nationaux, comme l’introduction des
nouvelles feuilles d’examens qui ne comporteront que le PV, la
signature et l’option. Cette année encore le secrétariat est supprimé
que ce soit à la base ou au niveau de la correction, pour éviter la
fraude et la substitution des copies. Les chargés d’examen ou les
personnes choisies sont internés, il n’y a pas de communication, il
n’y a pas de téléphone. C’est après le travail que vous êtes libérés.
Et comme l’a promis le président de la République, le colonel Mamadi
Doumbouya tout le monde va prêter serment. C’est une bonne chose,
c’est pour que le travail, les rôles et les responsabilités qui nous
ont été confiés qu’on puisse les assumer honnêtement ».
Hamidou SOW DPE par intérim de Mamou : « Cet atelier est la bienvenue
parce qu’il prépare tous les encadreurs du système éducatif pour
l’organisation de ces examens sans faille. Donc tous les enseignements
qu’il faut, toutes les instructions qu’il faut sont donnés au niveau
de cet atelier. Et chacun repart dans sa juridiction très outillés.
Dès que nous rentrons, nous faisons la restitution au niveau de nos
structures déconcentrées. Cet atelier nous a mis tous au même niveau
d’information ».
Mouctar CAMARA, IRE de Kindia : « C’est un sentiment de joie immense.
Puisque c’est un espace d’échange, de concentration pour pouvoir
prendre toutes les dispositions afin d’organiser des examens nationaux crédibles et qui reflètent la valeur intrinsèque des enfants. Donc à cette occasion, nous avons l’opportunité d’avoir toutes les
instructions, toutes les innovations possibles pour l’organisation de
cette session 2022. Donc, c’est l’occasion pour les acteurs et les
partenaires d’échanger autour du déroulement des examens session 2022 ».
Ibrahima 2 BARRY, DCE de Matam : « Nous tendons vers la fin de l’année scolaire. Nous remercions le Tout Puissant ALLAH pour n’avoir connu aucune perturbation cette année. Nous sommes maintenant dans la lancée des examens nationaux. C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui réunis à l’INRAP pour parler des préparatifs des examens nationaux, surtout de la nouvelle feuille introduite. Tirer les leçons des examens passés pour prendre ce qui est positif et transmettre au niveau des examens nationaux de cette année. Tous les acteurs du système éducatif se retrouvent là, pour parler techniquement et mettre quelque chose sur pied pour avoir des examens réussis. Au niveau de ma commune nous sommes fin prêts pour organiser les examens. A Matam les centres d’examens sont prêts. La liste des surveillants est déjà affichée et nous sommes au niveau du toilettage de cette liste de surveillants ».
Mamady Sidiki CAMARA, Responsable de Communication du MEPUA : « Ces trois jours d’intense travaux ont été consacrés à l’essentiel qui vise à notre avis la qualification parfaite des examens de cette année. Il convient de signaler que les nouvelles dispositions qui ont été annoncées et qui pourraient être mises en œuvre au compte de cette année constituent déjà un pas. En tant que responsable au niveau central, j’estime que cela ne peut être qu’un motif de satisfaction. Je pense qu’autant que moi, il y a le même motif de satisfaction visible sur le visage de tous les participants cette année. Pour ma part, ce qui me réjouit à plus d’un titre, c’est l’élan d’engagement.
La détermination que l’on n’a pas d’effort à fournir pour le constater au niveau de ces participants de travailler à la mise œuvre parfaite des nouvelles dispositions. Il faut noter que chacun des participants à exprimer sa disponibilité entière à servir l’Etat, la nation en aidant à ce que l’éducation se qualifie. Ça c’est une remarque fondamentale qui mérite d’être prise en compte. Au-delà de ça, il faut savoir que la participation des uns et des autres, comme on s’y attendait, n’a pas du tout manqué. Les apports ont été considérables. Et si cela se joint à la détermination que je viens d’affirmer, je suis sûr d’une chose, nous pourrons avoir un point de plus dans notre élan de qualification de nos examens en République de Guinée ».
Entretien réalisé par SOW Telico et Sadjo Diallo
