Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, accuse l’International de l’éducation, d’avoir violé l’article 3 de son code de fonctionnement. Une accusation portée, hier jeudi, au téléphone de notre Rédaction, après la reconnaissance via un courrier, dit-on, de la version SLECG dirigée par dame Kadiatou Bah.
A l’évidence, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, SLECG, version Aboubacar Soumah, est en colère.
L’information selon laquelle l’international de l’éducation reconnait l’autre version du SLECG, y est pour beaucoup. Pas seulement ! Aboubacar Soumah s’en prend surtout à la déclaration faite par Kadiatou Bah, secrétaire générale de cet autre SLECG.
« Nous venons de sortir d’une réunion. Je ne réagis pas par rapport à ces propos-là (ceux de Kadiatou Bah, ndlr). Ce sont des propos mensongers. Tout ce qu’elle raconte est faux. Vraiment, je n’ai pas de commentaire. Je n’ai rien à dire par rapport à sa déclaration », réfute celui qui, par ailleurs, est le secrétaire adjoint de l’USTG version Abdoulaye Sow.
Le courrier par lequel l’International de l’éducation a reconnu le SLECG version Kadiatou Bah, met en relief le fait pour cette branche de s’être acquitté de sa cotisation. Aboubacar Soumah considère que c’est un ‘’faux débat’’.
Il indique que l’International de l’éducation a violé sa propre loi. « On ne doit pas s’immiscer dans les affaires syndicales des autres pays. Donc, c’est une violation en nous traitant de dissidents. Comme Kadiatou Bah et sa centrale syndicale ont été rejetée par la CFI, je crois que ce sont des démarches qu’elle a pu effectuer au près de l’International de l’éducation pour que celle-là puisse nous dire un tel propos », tente-t-il de minimiser.
Le syndicaliste avait traité Kadiatou Bah de ‘’femme opportuniste qui a des copains partout dans la sous-région’’. Le deuxième secrétaire général de l’USTG dit assumer ses propos.
Mais, selon lui, si Kadiatou Bah interprète ça autrement : « c’est son affaire. Elle n’a qu’à interpréter ça comme elle veut. Quand moi, je dis des copains, cela veut dire qu’elle a des camarades, des relations par-ci, par-là. Si elle interprète ça autrement, ça c’est son affaire à elle. Elle n’a qu’à le juger comme elle veut. Mais moi, ce n’est pas dans le sens-là que je l’ai utilisé », s’est-il défendu.
A rappeler que Kadiatou Bah a déclaré vouloir trimballer en justice Aboubacar Soumah dont elle juge les propos diffamatoires.
SOW Telico
