Dispersés à coup de gaz lacrymogène devant le ministère de l’Education Nationale et de l’alphabétisation, ce jeudi 14 février 2019, les enseignants contractuels de Guinée, ont rallié leur siège à Matoto, pour faire le point sur la dure journée marquée par des violences sur plusieurs d’entre eux.
Devant ses camarades de lutte, Alseny Mabinty Camara, coordinateur du mouvement, a expliqué les circonstances dans lesquelles les forces de l’ordre les ont tabassés à Kaloum.
« Il y a eu dix (10) personnes illégalement arrêtées, sept (7) enseignants grièvement blessés dont des femmes et moi-même en personne. Un agent des forces de l’ordre a giflé une enseignante contractuelle. Trois (03) autres enseignantes ont été sauvagement battues devant le MENA », a fustigé le coordinateur général des enseignants contractuels, sur un ton colérique.
Il a ensuite exigé l’intégration à la fonction publique de tous les enseignants contractuels de Guinée.
« Nous ne serons jamais intimidés, nous irons jusqu’au bout. Nous allons continuer jusqu’à notre intégration à la fonction publique. Il faut qu’on soit intégré parmi l’effectif de la fonction publique », a- t-il réclamé, au nom de ses collègues.
Pour rappel, ces enseignants contractuels de Guinée, protestaient ce matin, contre la décision de les engager au compte de la fonction publique à travers l’organisation d’un concours de recrutement.
SOW MÔ YAYE
